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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:00

On ne le dira jamais assez. Depuis  le 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire n’appartient plus vraiment aux Ivoiriens. Pour constater cette malheureuse situation, il faut se rendre dans l’Ouest du pays. Les villes de cette région riche en ressources agricoles et minières sont dirigées par les hommes du pouvoir Ouattara. Dont des seigneurs

Chefs dozo

de guerre qui viennent pour la plupart de plusieurs pays de la sous-région. Notamment des Burkinabés. Ils y sèment terreur : pillages, vols, expropriations, accaparements de terres, meurtres, agression et viols. Les Ivoiriens sont martyrisés sur les terres de leurs ancêtres. Sans que les autorités administratives ne lèvent le petit doigt. Ce qui se passe à Biankouma, précisément dans le village de Gbablasso-Sokourala, est un échantillon de la destruction totale des peuples de l’Ouest. Les allogènes  et autres qui ont combattu aux côtés de l’ex-rébellion, gardent à ce jour par devers eux quantités d’armes. C’est d’ailleurs avec ces armes qu’ils s’en prennent à leurs hôtes qui les ont pourtant hébergés durant plusieurs décennies. Toutes les terres cultivables appartiennent désormais à ces étrangers, protégés bien sûr par les Frci et autres mercenaires à la solde du régime actuel. Chaque jour, des témoins racontent que ce sont des centaines et des centaines d’étrangers qui sont convoyés à Biankouma et ailleurs. Sans aucune formalité de séjour. Dans le village de Gbablasso-Sokourala, deux ex-mercenaires pro-Ouattara se sont érigés en autorités suprêmes. L’un se nommerait Lamine Rouamba, alias «Commando». L’autre serait Talbi Koné, ex-entraîneur de l’Alliance club de Bouaké (Acb). Ces deux Burkinabés devenus chefs de guerre pendant la crise postélectorale de 2010, facilitent l’installation illégale de leurs compatriotes à Biankouma et particulièrement dans ledit village. Au vu et au su des autorités administratives que les populations accusent d’avoir été soudoyées par ces deux  personnages, maîtres de la ville. Conscient de leur règne sans merci à Biankouma, un lieutenant des Eaux et Forêts à Man, qui a été séquestré dans une forêt classée de Gbablasso-Sokourala, s’est gardé de faire un rapport à sa hiérarchie. C’est comme si  ces seigneurs de guerre avaient le droit de vie et de mort sur les populations là-bas. La vie est devenue un enfer dans ce gros village pour les autochtones. Du fait de la terreur que font régner Lamine Rouamba et Talbi Koné par les armes. Deux seigneurs de guerre qui exproprient des Ivoiriens de leurs terres  pour les partager à leurs compatriotes qui ne cessent d’arriver à Biankouma. Et personne ne dit mot. C’est ça la Côte d’Ivoire sous Ouattara.

 

F. Tété (Le Temps)


en maraude dans le web 

Sous cette rubrique, nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas nécessairement à l’unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu’ils soient en rapport avec l’actualité ou l’histoire de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, et aussi que par leur contenu informatif ils soient de nature à faciliter la compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».

source : civox.net 14 février 2013

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