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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 23:14

Aujourd’hui, la parole à Jean Gobert Tanoh

 

« Quand le destin d’un homme met à mal le cours de l’histoire d’un pays pendant des années, en emportant trois pouvoirs successifs (Bédié, Guéï, Gbagbo) frappés d’immobilisme conceptuel, comment ne pas voir dans ce visage, celui d’Alassane Ouattara, le lieu d’un discours substantiel que notre incapacité transcirconstancielle empêche d’entendre dans sa plus totale clarté pour faire émerger l’unité anhistorique de la diversité humaine dont seule une conscience politique enracinée dans le mouvement essentiel du devenir peut saisir l’esthétique existentielle. Parler d’Alassane Ouattara dans un rapport à l’universalité du sens essentiel, qui confère aux particularités existentielles la plénitude de leur donation, tel est l’aiguillon, absolument formidable de la méditation du Pr Dibi que donne à voir cet excellent texte, intitulé : "A leurs fruits, Vous les reconnaîtrez". Faut-il en conclure qu’il y a là un éloge puéril digne des pures vociférations populaires ? Sans doute non ! C’est l’écoute recueillie et recueillante de l’unique lieu, où se dit l’épaisseur de l’être de l’homme : le visage de l’autre. Celui qui sait se recueillir avec le Pr Dibi constate qu’il y a une constance chez lui, la convocation constante d’une parole fondatrice et essentielle : L’ECRITURE SAINTE. En novembre 2010, entre les deux tours de l’élection présidentielle, il publiait déjà un texte tout aussi excellent que les autres, intitulé : "La pierre rejetée par les bâtisseurs, devenue angulaire", faisant référence au Psaume 118, 22. (Nord-Sud Quotidien 26 novembre 2012) 

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